Philippe RILLON (1949), études aux Beaux arts de Paris,
Peint, collectionne et enseigne la peinture.

 

 

Bienvenue à Bernard Thomas-Roudeix…
 

Rien d’étonnant à ce que Bernard Thomas-Roudeix, peintre et céramiste ait été coopté à la Peau de l’ours à l’unanimité des présents… Pas la moindre discussion tant étaient évidents l’accord de l’artiste et de son oeuvre avec les principes de notre Manifeste …

Cette nécessaire et ambitieuse unanimité n’est pourtant pas toujours facile à réunir.

Nous avons enfin compris et accepté que nous nous situons à contre-courant du “tout se vaut”. Peu nombreux sont donc les artistes et amateurs d’art à oser tenter avec nous de joindre réflexion théorique et pratique esthétique.

Nous refusons de masquer par la rhétorique, la médiocrité et l’absence de singularité de l’oeuvre …Et puisque “le Beau est ce qui plait universellement et sans concept” nous n’avons eu aucun mal à nous accorder sur la valeur esthétique de l’oeuvre de Bernard Thomas-Roudeix…

Buren, burenopathes et burenophobes,

Pour illustrer cet article , quelques unes de ses peintures, des personnages, “Portraits de burenopathes” et un ” Paysage burenopathe…


C’est dire combien les emblématiques rayures nous polluent de leur encombrante vacuité…
Vous comprendrez notre acharnement burenophobique ( partagé avec Pierre Souchaud, CF le dernier numéro de sa revue Artension ) à souligner le caractère emblématique de ce que nous refusons comme “non art”, “non oeuvre”, ou déni du jugement et de l’émotion esthétique.

Et c’est celà qui nous situe à contre courant de la pensée dominante, très loin de ce
” triomphe absolu de cette esthétique de l’extrême mode comme produit inéluctable des richesses pharaoniques nées de la spéculation financière internationale, avec comme il se doit, le soutien indéfectible de l’institutionalité culturelle hexagonale et de son argent public.” (P. Souchaud dans l’édito d'’Artension n°40).

Les rayures de Buren, côté artistes, sont emblématiques du “non-art”; mais emblème pour emblème, nos pharaons nationaux, Mrs. Pinault et Arnauld méritent aussi une mention. Eux, comme leurs semblables “ultra riches” et snobs, ne voient dans les oeuvres que la valeur/marchandise…et leur capacité à servir de “brosses à reluire” ou “faire-valoir” (pour eux mêmes, ..)… Ils sont aux vrais amateurs d’art (“ceux qui aiment”) ce que le non-art est aux artistes authentiques…

Mais laissons là misère et magnificence de l’AC (”Art contemporain” selon Aude de Kerros, CF L’art caché, Ed Eyrolles, Paris 2007). Bernard Thomas- Roudeix est un créateur authentique, singulier, protéiforme, contemporain qui réinvente aussi à sa manière la modernité en art… Nous aurons donc bien des occasions de reparler de son travail et de son actualité artistique ici comme sur notre site permanent.

Philippe Rillon.